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Le drame de la Vie et de la Mort : Une série de photos dépeignant le génocide arménien

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50868

Le génocide arménien documenté avec des centaines de photos qui représentent clairement la tragédie humaine, la privation, l’humiliation et la lutte brute pour la vie. Cette série de photos est aussi un argument important contre la négation turque.

Ces quatre photos ont été produites dans plusieurs éditions. La recherche conduite par l’Institut-Musée du Génocide Arménien (AGMI) a permis de découvrir comment ces photos ont été prises par le même photographe dans le même lieu. Ils représentent les dernières scènes d’agonies de déportés arméniens bannis en 1915. Les originaux de ces photos sont conservés dans les archives des pères mekhitaristes de Venise en Italie et ont été d’abord publiés dans un livre “ Chemin de la Croix. Quelque tableaux du dernier épisode du grand drame ” préparé pour la Conférence de la Paix de Paris en 1919. Ils sont arrivés à Venise après avoir été confisqués à des prisonniers de guerre turcs par un officier anglais à Alep en Syrie et ont été emmenés en Egypte. De l’Egypte, elles ont été acheminées à l’ordre des Mekhitaristes.

Six personnes sont présentes sur ces photos, quatre d’entre eux sont des enfants. La fille avec le foulard se détache, elle est présente sur les quatre photos. L’histoire de sa vie et de sa mort est fixée sur ces photos. Le petit garçon est aussi présent sur quatre photos en plus de la fille. Il est au milieu de la première photo.

Les fonds de la première, deuxième et quatrième photos sont évidemment les mêmes, qui nous permet de déclarer que les photos ont été prises dans le même lieu - dans la cour d’une maison. L’arbre vu sur la deuxième et troisième photos ressemblent à un palmier, donc nous supposons que ces photos ont été prises en Mésopotamie, l’actuelle Irak.


Six personnes complètement épuisées et pour la moitié nues sont présentes sur la première photo. Les même six personnes sont présentes sur la deuxième et troisième photo. Deux femmes, les aînées du groupe, sont assises contre un mur en arrière-plan. Une d’entre elle porte un foulard mais l’autre est à moitié nu. Deux des enfants sont assis à côté de la femme avec le foulard, tandis que deux autres sont devant la femme à moitié nue.


Un homme apparaît sur la deuxième photo. Il s’agit probablement d’un fonctionnaire turc, raillant les enfants arméniens affamés avec du pain. Très évidemment, la personne la plus épuisée est la fille avec le foulard, qui de sa position peine à lèver sa main vers le pain.




Sur la troisième photo, les réfugiés assis contre un mur font cuire quelque chose dans une casserole. Sur cette photo la fille avec le foulard n’est pas capable de se déplacer et épuisée vit les dernières minutes de sa vie.


Sur la quatrième photo la fille avec le foulard est couchée sur une civière. Elle doit déjà être morte. La jeune fille et le garçon portant la civière apparaissent sur ces photos pour la première fois. En prenant en considération le fait qu’ils sont habillés, nous pouvons supposer qu’ils sont un nouveau groupe de déportés arméniens. Un petit garçon avec un fez est couché derrière le garçon portant la civière. Peut-être est-il déjà mort. Un garçon avec une chemise assis près d’une fenêtre sur la dernière photo est le seul rescapé du groupe d’arméniens expulsés présents sur la première photo.

The Armenian Genocide Museum-Institute
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