iminhokis Wizards
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Posted: Sun Dec 07, 2003 11:21 pm Post subject: [F] Pour l’Europe, sans la Turquie |
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Pour l’Europe, sans la Turquie
Article tiré de la Conférence du Club de la Droite libre
2 octobre 2003
Sous la Présidence de François d’Aubert, Député maire de Laval, ancien Ministre Avec Alexandre del Valle, géopoliticien et M. Sirapian, représentant en France du parti démocrate arménien
La question de la Turquie est intéressante car elle oblige à se poser la question centrale : quelle Europe voulons-nous ? Cette question en appelle un autre : faut-il poursuivre encore l’élargissement ?
CONTEXTE
L’Europe aujourd’hui, à un moment charnière
L’union européenne entre dans une nouvelle phase, un moment charnière de son histoire avec l’élargissement à 24 pays, et son corollaire, le projet de constitution européenne.
Les élections européennes du 13 juin 2004 seront sans aucun doute l’occasion de débattre de la constitution mais aussi de l’opportunité de poursuivre encore l’élargissement, notamment à la Turquie.
Jusqu’à maintenant la construction européenne a avancé par élargissement, pour l’essentiel, et par approfondissement, plus rarement. Il y a donc une tendance naturelle à l’élargissement, une sorte de conformisme par lequel la construction européenne, qui serait bonne en soi, implique la poursuite de l’élargissement.
Une adhésion programmée ?
Progressivement, et subrepticement, l’adhésion de la Turquie est apparue comme une perspective programmée, la seule question étant celle de l’échéancier.
Quatre conditions ont été fixées en 1987 par l’union européenne à la Turquie pour que son adhésion soit étudiée :
- Le respect des droits des minorités et l’égalité des citoyens, quelle que soit leur origine ou leur religion ;
- La résolution pacifique de la question chypriote ;
- Le respect des droits de l’homme ;
- La reconnaissance du génocide arménien.
Une échéance a été fixée en décembre 2004, date fatidique à laquelle l’union européenne devra se prononcer sur l’éventuelle adhésion de la Turquie. ..........
(article complet http://www.ladroitelibre.com/site/site.php?rubr=21&idposition=46 )
.........4.La reconnaissance du génocide arménien.
On peut parler d’un véritable négationnisme turc sur le génocide arménien.
Le génocide arménien n’a toujours pas été reconnu, y compris dans les lieux de culture comme les écoles et universités. La reconnaissance des erreurs et crimes du passé est pourtant un signe essentiel de la maturité démocratique d’une société.
Il est révélateur de se poser la question de savoir pourquoi la Turquie refuse, si obstinément et contre toute évidence, de reconnaître le génocide arménien. D’un point de vue historique et politique, le génocide arménien est intimement lié à la fondation du kémalisme. La raison en est que le mythe du kémalisme et la légitimité de l’armée s’en trouveraient ébranlés. La reconnaissance du génocide arménien serait donc symbolique de la volonté de la Turquie de rompre avec son passé militariste pour se tourner résolument vers une démocratisation réelle.
(article complet http://www.ladroitelibre.com/site/site.php?rubr=21&idposition=46 ) |
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